Mes premiers souvenirs de photographies sont les heures passées, chez mes grands-parents, à regarder les diapositives prises par mon oncle lorsqu’il était jeune.
A la fin des années 90, la découverte des photos de ma ville natale dans le livre «La ferme du Garet» de Raymond Depardon m’a fait penser que la pratique de la photographie pouvait m’être ouverte.
J’ai débuté la photographie en argentique et je suis resté fidèle à ce support. J’aime son côté matériel et temporel, le fait qu’il soit indélébile et durable. Aussi, la lenteur due au processus de développement me permet d’avoir assez de temps pour réfléchir à mon travail, de l’oublier pour le redécouvrir.
J’accorde peu d’importance à la technique et aux règles et préfère réfléchir à la construction de séries.
Enfin, ma démarche consiste à m’interroger continuellement sur les raisons qui me poussent à photographier.